Le burn-out est un syndrome responsable d’un mal-être général, dont l’origine est le plus souvent attribuée à la vie professionnelle.
Littéralement, «burn-out» se traduit par «se consumer», comme une bougie qui brûle petit à petit jusqu’à s’éteindre. Le terme, désormais entré dans le langage courant, est utilisé à tort et à travers, signe que les contours de sa définition sont encore mal définis.
de partager sincèrement mon expérience d’épuisement professionnel, vécu il y a 2 ans, que je remercie aujourd’hui, pour le changement de vie vers lequel il m’a conduit, et surtout, pour me permettre d’écouter enfin le message que me livrait mon corps depuis tant d’années !
Tout le monde n’est pas sujet au Burn Out, et ce n’est pas parce que on a une activité, responsabilité, intense, que l’on risque cet épuisement…
Selon mon expérience, et les personnes que je suis au cabinet, il s’agit bien souvent d’aller au-delà de ses propres limites, qui sont nos besoins, nos valeurs… et que l’on n’écoute pas, parce que, notamment
– On adore son job
– On est bon dans son job
– On veut toujours en faire plus
Cela a été mon cas, pendant tant d’années…de voyages sur tous les continents, d’heures de travail innombrables malgré les décalages horaires, d’énergie extrême dépensée pour être au top, toujours, toujours, avec plaisir OUI, mais sans vraiment écouter les signaux de mon corps qui ont sonnés pendant au moins 1 an 1/2 avant que le médecin me dise STOP :
– Des migraines, des vertiges, des tremblements, de la tachycardie, un corset dorsal pour me porter, des incompréhensions, plus de place dans ma tête pour remplir un document ou lire mes mails personnels, accepter de partir travailler malgré les fêtes de fin d’année, l’enterrement d’un proche, une opération récente, une bronchite chronique…
– Oui, je suis allée trop loin, mais j’aimais tellement mon job !
